Dans un communiqué de presse, le ministère français des Affaires étrangères, a indiqué ne pas reconnaître le Haut-Karabakh.
Ce communiqué publié le 26 novembre sur le site du ministère indique que «le Sénat a adopté le 25 novembre une résolution demandant la reconnaissance par les autorités françaises de la république autoproclamée du Haut-Karabakh» mais que «lors des débats qui ont précédé le vote, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la francophonie, a rappelé la position du gouvernement français sur cette question» que «la France ne reconnaît pas la république autoproclamée du Haut-Karabakh».
Le service presse du ministère des Affaires étrangères de la France précise que «notre responsabilité en tant que co-présidence du groupe de Minsk de l’OSCE est de travailler à une solution négociée du conflit du Haut-Karabakh, notamment sur la question du statut futur du Haut-Karabakh», et que «l’issue de cette négociation ne saurait être déterminée de manière préalable et unilatérale» car «notre priorité aujourd’hui doit aller aux garanties d’un retour sûr des personnes déplacées du fait du conflit intervenu ces dernières semaines». Le même ministère a souligné que «lors de son intervention devant le Sénat, le secrétaire d’Etat a relevé en outre qu’aucun Etat n’avait à ce jour reconnu le Haut-Karabakh».
La France fait, donc, savoir, dans son communiqué de presse que comme «pays responsable, fidèle à ses valeurs et à son engagement pour la paix, la France reste déterminée dans ce cadre à voir aboutir un règlement durable du conflit, avec des exigences de sécurité et de dignité pour les peuples de la région». «La France continuera à mettre tout en œuvre pour stabiliser la situation dans le Sud-Caucase. Elle restera engagée, dans le cadre pertinent de la co-présidence du groupe de Minsk, pour avancer sur tous les paramètres devant encore être négociés à la suite de l’accord de cessez-le-feu conduit le 9 novembre, notamment s’agissant du départ des mercenaires étrangers déployés durant le conflit ou de la protection du patrimoine historique et culturel de la région», tient ainsi à confirmer la diplomatie française en certifiant suivre la ligne du ministère de l’Europe et des affaires étrangères: «Nous rappelons par ailleurs l’action structurée d’aide humanitaire engagée par la France au profit des populations touchées par le conflit, et décrite par le communiqué du ministère de l’Europe et des affaires étrangères du 22 novembre».