La perte du contrat avec l'Australie provoque un refus de la France de considérer, l'ancienne Première ministre du Royaume-Uni, Theresa May, comme secrétaire général e de l'Otan.
Theresa May a été citée comme la candidate probable du Royaume-Uni au poste de secrétaire général de l'Otan mais les députés français disent qu'elle n'a «aucun espoir» suite au pacte de défense AUKUS, indique le Daily Mail.
Boris Johnson a demandé la semaine dernière à la France de lui donner «un break» sur la question, mais le ministre français des Affaires étrangères a déclaré que le pacte était une «rupture de confiance dans les alliances» et Paris a rappelé ses ambassadeurs des Etats-Unis et de l'Australie.
Les initiés disent qu'une offre de Theresa May sera vaine car la France détient l'une des quatre voix décisives de l'Otan, aux côtés des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Allemagne.
Une source proche du processus a déclaré qu'il n'y avait «aucune chance» que la France soutienne un candidat britannique après le rôle du pays dans la querelle avec le président français Emmanuel Macron. La semaine dernière, les députés de tous les groupes de l'Assemblée nationale française ont convenu que la candidature de Theresa May était vouée à l'échec, précise le quotidien britannique.
L'actuel secrétaire général, Jens Stoltenberg, doit démissionner l'année prochaine, et il est entendu que Theresa May a déclaré en privé qu'elle tenait à ce rôle.
D'après la presse américaine, le prochain secrétaire général de l'Otan sera une femme d'Europe de l'Est. On ignore encore qui sera le successeur du Norvégien Jens Stoltenberg. Il devrait être présenté au sommet de l'Otan à Madrid à la fin du printemps ou au début de l'été 2022.