Les trois contrats de fourniture du Rafale, des frégates et des torpilles ont été discutés au Parlement grec pour le projet de loi pour le bouclier de défense du pays.
La Grèce a confirmé l’achat de trois frégates à la France, fabriquées par Naval Group à Lorient. La commande a été approuvée le 15 février, par un vote du Parlement hellénique.
«Le projet de loi pour le bouclier de défense du pays a obtenu une large majorité au Parlement [grec]. La Nouvelle Démocratie, le Mouvement pour le changement et la Solution grecque étaient favorables au principe du projet de loi», rapporte Ertnews.
«Ce qui est menacé n'est pas démilitarisé», a déclaré le ministre de la Défense nationale, Nikos Panagiotopoulos, clôturant le débat marathon sur le projet de loi visant à renforcer le bouclier de défense du pays.
Il a rajouté: «Le Rafale couvrira toute la mer Egée avec ses armes et ses ailes. Et ces îles sur lesquelles la Turquie, avec sa position provocatrice et révisionniste, soulève des questions de démilitarisation. Permettez-moi de dire ceci, une fois et à partir de cette étape. Je l'ai dit: ce qui est menacé n'est pas démilitarisé. C'est quatre mots, avec un sens très clair», a déclaré le ministre de la Défense nationale et a ajouté: «Au-dessus des îles, ce qui est menacé - et donc la Grèce a un droit légal, défini par la Charte des Nations unies, de prendre toute mesure appropriée» pour leur défense - un élément de leur défense est le parapluie que développeront les Rafale à la pointe de la technologie, avec leurs armes, leurs ailes et des pilotes grecs dans le cockpit, avec des insignes grecs sur ces ailes».
Observateur Continental avait indiqué que «les six premiers avions de chasse Rafale ont atterri en Grèce» le 19 janvier 2022.
La nouvelle loi fait suite à l’accord franco-grec conclu en septembre 2021 à Paris entre le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, portant sur l’achat de trois frégates de défense et d’intervention Belharra.
Ces frégates doivent être construites en France par Naval Group, à Lorient (Morbihan), pour être livrées à la marine grecque en 2025 et 2026. Le contrat de quelque trois milliards d’euros porte également sur une quatrième frégate en option.