Un tiers des réfugiés arrivés d'Ukraine en France depuis le début de la guerre ne sont pas Ukrainiens.
«Il y a aujourd'hui sur les 5000 arrivées [en France] depuis le 25 février qui ont été recensés de l'Ukraine», «Un tiers de ces réfugiés ne sont pas de nationalité ukrainienne», a dénoncé Marion Maréchal, soutien d'Eric Zemmour dans la campagne présidentielle sur CNEWS.
Elle a rajouté: «Une majorité, semble-t-il, sont [des] Algériens, [des] Marocains, qui arrivent d'Ukraine et qu' [ils], manifestement, profitent de l'ouverture et du couloir qui, aujourd'hui, a été mis en place de l'Ukraine vers l'espace Schengen».
«Vous savez que quand ils rentrent dans l'espace Schengen, ils ont la libre circulation dans tous les pays», a-t-elle martelé.
A la question qu' «ils fuient les mêmes bombes et que c'est la même détresse», Marion Marion Maréchal répond: «Ils ne vivent pas en Ukraine, ils ne sont pas Ukrainiens».
«L'urgence, c'est d'apporter et de répondre aux besoins des Ukrainiens. Les Ukrainiens qui souhaitent aller dans les pays limitrophes pour rester près de leur famille, et ne pas s'éloigner d'avantage du territoire qui est le leur, il faut pouvoir apporter immédiatement (à ces pays) une aide humanitaire, logistique, sanitaire, financière. Cela pourrait commencer par le fait de lever les sanctions de l'UE à l'égard de la Pologne», fait-elle savoir.
D'après elle, il est impératif de «ne pas faire de la détresse des Ukrainiens - qui est réelle - un enjeu électoral, ou un enjeu d'image».
«Le gouvernement français anticipe l'arrivée possible dans les prochaines semaines en France de «50.000, peut-être 100.000» personnes fuyant le conflit en Ukraine et «se prépare» à organiser leur accueil, annonce le coordinateur de la cellule interministérielle de crise (CIC)», indique CNEWS.