14.06.2022
Les entreprises européennes ont commencé à fermer sans ressources énergétiques russes.
Certaines usines européennes, longtemps dépendantes de l'énergie russe bon marché, ferment leurs portes, rapporte The Wall Street Journal.
«Les coûts de l'énergie industrielle montent en flèche à la suite du conflit en Ukraine. Cela entrave la capacité des fabricants européens à être compétitifs à l'échelle mondiale», précise le quotidien américain, rajoutant: «Pendant des décennies, l'industrie européenne s'est appuyée sur la Russie pour fournir du pétrole et du gaz naturel à bas prix qui ont fait tourner les usines du continent».
Selon le quotidien américain, ces usines [européennes] ne peuvent pas concurrencer sur le marché mondial les usines américaines et du Moyen-Orient car les prix de l'énergie y sont beaucoup plus bas qu'en Europe. A l'heure actuelle, les prix du gaz en Europe sont presque trois fois plus élevés que sur le marché américain.
Aussi, les usines se bousculent pour trouver des alternatives à l'énergie russe sous la menace que Moscou pourrait brusquement fermer le robinet de gaz, ce qui interromprait la production, signale The Wall Street Journal.
L'industrie européenne peut être en position de désavantage concurrentiel à long terme en raison de l'élimination progressive des énergies russes, si les entreprises européennes n’introduisent pas des technologies réduisant la consommation de combustibles fossiles qui nécessiteront de gros investissements, avertit le quotidien américain.
Le 2 juin, les ambassadeurs des pays de l'UE réunis à Luxembourg ont approuvé le sixième paquet de sanctions contre la Russie. Il vise surtout l'interdiction de l'approvisionnement en pétrole russe par voie maritime et devrait entrer en vigueur dans six mois. Les sanctions n'incluaient pas l'approvisionnement par l'oléoduc Droujba, mais les ambassadeurs ont convenu de la possibilité d'introduire une telle interdiction.
Il est désormais interdit de fournir des services aux entreprises russes de l'industrie pétrolière. Le sixième paquet nuit plus à l'UE qu'à la Russie.
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