10.01.2023
Les dirigeants de l'Otan et de l'UE ont signé la troisième déclaration conjointe.
«Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se sont rencontrés mardi (10 janvier 2023) au siège de l'Otan pour signer la troisième déclaration conjointe sur la coopération entre l'Otan et l'UE», a publié le service presse de l'Otan.
S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe, Jens Stoltenberg a déclaré: «Nous sommes déterminés à faire passer le partenariat entre l'Otan et l'UE au niveau supérieur».
Le site de l'Otan indique: «La déclaration conjointe vise à renforcer et à élargir encore le partenariat stratégique entre l'Otan et l'UE, en s'appuyant sur des progrès sans précédent dans la coopération entre les deux organisations depuis la signature des déclarations précédentes en 2016 et 2018».
«Les dirigeants ont décidé de faire face à la concurrence géostratégique croissante, aux problèmes de résilience et à la protection des infrastructures critiques. Les autres domaines de travail prioritaires comprendront les technologies émergentes et perturbatrices, l'espace, les implications du changement climatique pour la sécurité, l'ingérence étrangère et la manipulation de l'information. Le secrétaire général [de l’Otan] a souligné que la déclaration commune ''reconnaît la valeur d'une défense européenne plus performante qui contribue positivement à notre sécurité et qui est complémentaire et interopérable'' avec l'Otan».
Jens Stoltenberg a souligné l'importance de la coopération entre l'Otan et l'UE dans le contexte de l'évolution de l'environnement de sécurité avec le conflit en Ukraine. Il a en outre noté que le partenariat entre l'Otan et l'UE «deviendra encore plus important une fois que la Finlande et la Suède deviendront membres à part entière de l'Otan» et qu' «avec leur adhésion, l'Otan protégera 96 % des citoyens de l'UE, et une part plus élevée de son territoire que jamais».
Observateur Continental a soulevé le paradoxe du président français, Emmanuel Macron, qui a pourtant exprimé sa volonté d'avoir une souveraineté européenne en appelant à une stratégie «made in Europe» pour contrer la politique américaine, tout en exigeant l'arrivée de la Suède et de la Finlande dans l'Otan.
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