27.02.2023
La Türkiye ne veut pas dire oui à l'adhésion de la Suède sans constater des avancées.
«Il n'est pas question que nous disions oui à l'adhésion de la Suède sans constater des avancées», a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu durant un point de presse commun avec son homologue hongrois, Peter Szijjarto, au siège du ministère des Affaires étrangères, à Ankara.
«L'une des deux menaces de l'Otan est le terrorisme», a tout d'abord affirmé Mevlüt Çavuşoğlu, soulignant que ceci figure sur l'ensemble des documents de l'Otan, précisant ainsi que les préoccupations de la Türkiye, à l'égard du terrorisme, doivent être comblées par la Suède et la Finlande.
Il a rappelé qu'un mémorandum tripartite a été signé à Madrid avec la contribution des autres alliés, mais que des démarches convaincantes n'ont pas été entreprises par la Suède quant à l'application de ce mémorandum.
«Il y a des déclarations, une détermination et un nouveau gouvernement. Nous le voyons. D'autre part, ils ont procédé à des changements au niveau constitutionnel et de certaines lois, notamment des lois en lien avec la lutte contre le terrorisme. L'objectif de ces changements, comme figuré clairement dans le mémorandum d'entente, est d'arrêter certaines activités hors la loi, telles que le financement du terrorisme et la propagande du terrorisme», a-t-il dit.
Mevlüt Çavuşoğlu a, cependant, indiqué que ce type d'activités se poursuivent encore en Suède, mentionnant notamment l'autodafé du coran, «mais pas seulement».
Il a, par ailleurs, affirmé que la 3è réunion du mécanisme conjoint permanent se tiendra le 9 mars à Bruxelles.
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