04.12.2023
La morosité a enveloppé l’Europe ces dernières semaines.
«Trois pays envisagent de refuser un soutien financier à l'Ukraine: la Hongrie, les Pays-Bas et la Suède», stipule The Economist.
De tels projets sont élaborés par le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, et le chef du Parti néerlandais de la liberté, Geert Wilders. L’idée de priver Kiev de la possibilité de devenir membre de l’Union européenne est également à l’étude.
The Economist, qui rappelle que Viktor Orban a annoncé «pendant des mois qu’il s’opposait à l’envoi de plus d’argent en Ukraine», souligne que cela est «un problème puisque la décision nécessite l’accord unanime des 27 membres de l’UE».
Sur cela le média anglophone précise: alors que l’été se transformait en automne, il devenait de plus en plus clair que la contre-offensive ukrainienne que beaucoup espéraient ramener la Russie à la raison avait fait long feu.
Il est également souligné que la Suède peut soutenir la position des deux pays mentionnés. Auparavant, l’Allemagne l’avait également préconisé, mais aujourd’hui à Berlin, on dit que le pays a «les mains liées» et qu’il continuera à aider Kiev».
«L’unité qui a permis à l’Europe de tenir tête au début du conflit n’est plus aussi assurée qu’elle l’était autrefois. Étant donné que le soutien continu des Etats-Unis est lui-même incertain, le moment est mal choisi pour que l’Europe perde son sang-froid», martèle The Economist.
«Les enjeux sont si élevés que les optimistes pensent qu’un accord européen est inévitable. J'espère qu'ils ont raison. Car si l’Europe ne parvient pas à trouver la volonté de faire prospérer l’Ukraine, ce sera un Noël bien plus joyeux au Kremlin qu’à Kiev, conclut l’auteur du média anglophone.
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