Le gouvernement français riposte après l'attentat à Nice

Avec un conseil de Défense qui a eu lieu vendredi, l'opération Sentinelle passe de 3000 à 7000 militaires. 120 policiers supplémentaires sont arrivés à Nice. 

Ce vendredi 30 octobre à l'Elysée, un conseil de Défense s'est tenu après l'attentat survenu la veille à Nice qui a fait 3 morts.

 Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a indiqué la mise en place de renforts policiers et de gendarmerie sur l'ensemble du territoire. 120 policiers ont déjà été déployés à Nice. 3500 gendarmes réservistes vont, aussi, être rappelés et êtres opérationnels à partir de lundi. Des milliers de gendarmes mobiles vont également être mobilisés.

Le ministre de l'Intérieur a assuré que «le renforcement de la sécurité sera fort pour la Toussaint» et qu' à partir de lundi, il en sera de même aux abords des écoles.

Le nombre de soldats de l'opération Sentinelle patrouillant dans les rues va également passer de 3000 à 7000. L'annonce a été réalisée jeudi 29 octobre à Nice par Emmanuel Macron. Selon la ministre des Armées Florence Parly, ce déploiement a déjà débuté jeudi, en affirmant qu'«il va monter en puissance» et que «nous ne cédons rien au terrorisme». 

Cette décision va avec le renforcement du plan de sécurité Vigipirate, porté au niveau «Urgence attentat» sur l'ensemble du territoire national.

Les militaires seront chargés de «protéger tous les lieux de culte. En particulier, bien évidemment, les églises pour que la Toussaint puisse se dérouler dans les conditions qui sont dues», a déclaré jeudi le président français, Emmanuel Macron. Il a également promis que les écoles seraient protégées «pour la rentrée qui vient».