Le président français, Emmanuel Macron, effectue un déplacement sur la zone frontalière du Perthus dans les Pyrénées-Orientales.
Ce jeudi, en déplacement sur la zone frontalière du Perthus dans les Pyrénées-Orientales, le chef de l'Etat a annoncé un doublement des forces contrôlant les frontières de la France, de 2400 à 4800, afin de lutter contre la menace terroriste, les trafics et l'immigration illégale.
Le président français a expliqué que ce doublement a été décidé «en raison de l'intensification de la menace» après les récents attentats, dont celui de Nice. Il est accompagné de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et de Clément Beaune, secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes.
Emmanuel Macron s'est dit, durant ce déplacement, «favorable» à une refondation «en profondeur» des règles régissant l'espace Schengen de libre circulation en Europe en ajoutant: «J'appelle de mes vœux une refondation de Schengen et un plus grand contrôle». Il a aussi précisé qu'il porterait «en ce sens des premières propositions au Conseil» européen de décembre.
Il a en outre estimé, face à des pressions de responsables politiques de droite et d'extrême droite, qu'un changement de la Constitution n'était pas justifié pour faire face à la menace «terroriste» car «nous prendrons les lois qui sont nécessaires, si elles correspondent à des besoins identifiés (...) mais la situation ne justifie pas de changer la Constitution».