L'armée américaine, ainsi que les membres de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, quitteront bientôt le territoire de plusieurs bases militaires situées en Irak. La première base militaire abandonnée sera Al-Qaïm.
Cette information a été publiée par le service presse du Central Command (CENTCOM) des forces armées américaines.
Selon le rapport du CENTCOM, la coalition dirigée par les États-Unis pour lutter contre l'Etat islamique, organisation interdite en Russie, quittera la base irakienne d'Al-Qaïm. dans les prochains jours. Dans le même temps, il est précisé que le personnel de la base et le personnel militaire, ainsi que le matériel militaire, ne seront pas retirés d'Iraq, mais simplement transférés vers d'autres bases militaires.
«C'est aujourd'hui un jour important pour la coalition et nos partenaires irakiens. La base d'Al-Qaïm a joué un rôle important et stratégique dans la lutte contre l'EI. Sur la base de son succès dans la lutte contre ce groupe, la coalition, en coordination avec le gouvernement irakien, va redéployer du personnel et du matériel vers d'autres bases au cours de l'année», a déclaré le Brig. Gen. Vincent Barker, chef de soutien à la CJTF-OIR. «Le transfert d'aujourd'hui est possible grâce aux efforts et aux succès de nos partenaires de la coalition», a rajouté Barker.
Plus tôt, BBC News a rapporté que les forces de la coalition quitteraient la base à Al-Qaïm, la base aérienne de Karaya (Key West) au sud de Mossoul et la base aérienne de Kirkouk connue sous le nom de Camp Renegade. Le CENTCOM explique ces retraits par la «victoire sur l'EI» mais les experts militaires sont enclins à croire que la raison principale du redéploiement des forces de la coalition et des forces dirigées par les États-Unis était le bombardement des bases militaires d'Al Taji (deux fois) et de Bismayah.