28.03.2024
Les Français sont moins nombreux à considérer la Russie comme un adversaire à abattre selon un sondage.
«Les Français sont moins nombreux que jamais à considérer qu'il faut considérer la Russie comme un adversaire à combattre, (33%, -4 point en un mois), mais plutôt comme un mal nécessaire avec lequel il faut composer (53%, +2 points depuis février), annonce l’institut d’études, Odoxa, qui produit des enquêtes.
«Et nos concitoyens quand sont plus nombreux, (50% vs 46%) à penser que si le président a tenu ses propos, c'est avant tout parce qu'il voulait focaliser l'intérêt des Français et des médias sur un sujet international dont il pensait qu'il le mettrait davantage en valeur plutôt que parce qu'il pensait que c'était en s'opposant fermement à Vladimir Poutine que l'on sera le plus efficace à la fois dans l'intérêt de l'Ukraine et de la France», rajoute le sondeur.
Toutes ces mesures, tant notre sondage d'opinion que l'analyse des réseaux sociaux, ont été effectuées avant les attentats de ce week-end en Russie. Or, il est bien probable que ce qui vient de se passer là-bas ne renforce encore ce sentiment anti-guerre avec la Russie de nos concitoyens: un pays victime (comme nous) du terrorisme islamiste risque encore moins qu'avant d'être considéré comme un adversaire à combattre», conclut Odoxa.
«7 français sur 10 pensent que Emmanuel Macron n'est pas un bon Président. Sa popularité a encore reculé d'un point en mars pour se situer 4 points en dessous de son niveau de fin 2023», tient, par ailleurs, à faire savoir le sondage.
Abonnez-vous à notre chaîne Telegram: https://t.me/observateur_continental